Bienvenue dans le ranch familial. Que tu sois un humain travailleur, un cheval domestique ou même sauvage, la porte est grand ouverte.
 
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Gemma Hernandez
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Ven 12 Jan - 21:02

Le miroir lui rendait un regard charbonneux, les cils lourds de mascara et le trait d'eyeliner plus affuté qu'une lame. Ces pécores ne savaient probablement même pas ce qu'était du khôl, pensa narquoisement Gemma. Elle offrit une moue à son reflet, la bouche arquée en cul de poule pour appliquer un peu de rouge à lèvres discret. Son oeil droit était encore ourlé de violet, l'hématome qu'elle ne parvenait pas à cacher avec du fond de teint lui rappelant outrageusement les égratignures qui piquetaient encore son corps. Ses avant-bras étaient encore rougis par la brûlure du goudron qui avait douloureusement embrassé sa chute et son poignet droit était tout juste libéré de l'attelle qu'elle avait portée ces dernières semaines. Elle prétextait encore souvent qu'il la faisait souffrir pour ne pas aider sa mère à ranger la vaisselle ou déballer les cartons qu'ils avaient emmené avec eux pour s'installer chez Pablo.

Elle appelait son grand-père par son prénom depuis qu'il avait décidé qu'elle ferait mieux d'aller au ranch tous les jours plutôt qu'écouter de la musique dans la petite chambre qu'il lui avait réservé. Les murs en bois de la vieille maison l'étouffait et elle se sentait allergique avec toute cette poussière. Quant aux échardes, n'en parlons pas ! Secouant la tête et agitant ses longs cheveux bruns, Gemma finit par se résoudre à sortir de sa chambre avant qu'on ne vienne la chercher. Elle ne voulait pas entendre sa mère lui répéter qu'elle n'aidait pas son oeil au beurre noir à se résorber avec tout le maquillage qu'elle appliquait. Elle remonta un peu son legging à carreaux avant de descendre les escaliers, la démarche lourde et enfila un sweater noir par-dessus avant de partir en direction du ranch des Mac Laughlin, affichant une moue boudeuse pendant tout le trajet. Ses vêtements de sport avaient été choisis à contrecoeur, elle craignait de se salir. Et puis franchement, quel intérêt d'aller regarder des canassons tourner en rond dans un enclos ? Aucun.

Elle n'avait même pas le courage de surfer sur les réseaux sociaux, laissant son portable dans sa poche kangourou tandis qu'elle dépassait les écuries pour déambuler parmi les paddocks. Les chevaux qui s'y trouvaient étaient sales et elle fronça le nez en passant près d'une brouette odorante. Comment on appelait le caca de cheval ? Ça avait l'air plus solide qu'une bouse de vache...

« Beurk, il y en a sur mes chaussures ! »

Une magnifique paire de sneakers autrefois blanches.

Hors RP:
Gemma Hernandez
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Dim 14 Jan - 3:23


STORM WITH SUPERFICIALITY
Les bêtes ressentent la haine.

L’oiseau de la Liberté se posa sur la balustrade de l’Humanité.
Ses ailes s’ouvrirent tandis que les barrières cédèrent.
Ses serres griffaient la tendresse de la Liberté.

« Tu vas te calmer, oui ?! » Une voix forte se fit entendre dans la cour du ranch, tandis qu’un hennissement se fit. On pouvait entendre distinctement le claquement de fer sur le bitume tandis qu’une porte se fermait brutalement. Un étalon isabelle trottait rageusement dans le ranch, tandis qu’un palefrenier hurlait sa colère face à l’animal. Mais ne dit-on pas qu’en brutalisant un cheval, ce dernier se montre beaucoup plus sauvage ? Ne dit-on pas que la violence ne résout rien, surtout chez un animal d’une demi-tonne ? & pourtant l’homme fit fit de ces proverbes & continuait d’hurler sa rage face au poney, ce dernier finit par ruer. Le palefrenier le lâcha par réflexe & l’étalon partit bien vite au galop, heureux, la queue en panache. Là, il s’arrêta face à une lice, une petite jument grise venant l’y rejoindre. Elle couina une fois pour finalement lui présenter sa croupe : elle était en chaleur. L’isabelle piaffa de joie, mais malheureusement, le palefrenier le rattrapa, donna un violent coup sur la longe, ce qui fit redescendre sur terre l’animal. Ce dernier ronfla des naseaux, posa un dernier regard tendre à sa partenaire – lui promettant qu’ils se rejoindront un jour - & finit par suivre docilement l’homme.

La Colombe présentait son ramier avec délicatesse.
Tandis qu’une main humaine venait le récupérer avec hargne.
Cette dernière finit par salir le plumage de la colombe.

Le palefrenier finit par ouvrir une barrière en bois, enlever la longe du licol en cuir de l’étalon & lâcher ce dernier. BNG donna un brusque coup de cul, en direction de l’homme, pour ensuite partir au grand galop. Il longea deux ou trois fois la lice de sa prison de bois : il était de nouveau emprisonné. Il n’était vraiment pas fait pour cette vie-là. Lui, il était fait pour être sauvage. Mais je ne suis pas certaine qu’il survivrait à une telle vie : il est bien trop domestiqué pour cela malheureusement. Finalement, il se calma, plia les membres et se coucha. Là, il se roula avec vigueur – faisant tourner sa couverture ( puisqu’il était tondu ) - & se releva. Il s’ébroua pour ensuite partir dans un trot ample, hennissant. Quelques minutes plus tard, il ronfla des naseaux, renifla les crottins présents & finit par se mettre à brouter. De toute façon, il n’avait pas grand-chose à faire d’autre ici, n’est-ce pas ?

La fourche de la domestication était présente ici-même.
L’Homme a apposé sa marque sans même demander la permission.
La Nature l’a laissé faire, car elle n’avait pas le choix.

Il pinça les naseaux. Une humaine. Une humaine était présente, elle venait tout juste d’entrer dans les paddocks. Alors, il releva la tête, se tourna vers l’entrée de sa prison & posa son regard ambré sur la jeune femme. S’il pouvait rire : il l’aurait fait. Elle ressemblait à ses humaines prenant les chevaux pour des objets. Il sentit sa colère, alors il posa un regard sur elle & en déduit que cela venait de ses chaussures. Alors, il piqua un sprint, dérapa face à elle, lui projetant des gerbes de boue pour ensuite poser son regard dans le sien, plaquant ses oreilles dans sa crinière. Elle n’avait rien à faire ici. Elle n’aimait pas les chevaux, il le sentait.
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Dim 14 Jan - 18:05
Le bruit d'un cheval au galop lui parvint sans qu'elle ne comprenne tout de suite qu'il était réellement lier à un cheval... eh bien un cheval qui galopait. Aussi Gemma fut-elle bien surprise quand une gerbe de boue et de crottin la couvrit de la tête au pied comme une douche de saleté. Elle se raidi, figée sous le choc, avant de trembler brutalement et de pousser un hurlement outragé.

« AAAAAAAARGH ! »

Il lui fallut encore quelques secondes pour se tourner vers le coupable, le regard noir et les poings serrés sans pouvoir rien y faire. C'était un cheval. Un fichu canasson, auquel elle n'avait rien demandé, qui avait l'air de faire une tonne et qui la regardait avec un air qui ne lui disait rien qui vaille. Elle recula d'un pas, méfiante. Gemma ne savait pas que les chevaux avaient une vision périphérique, ne savait d'ailleurs quasiment rien à leur sujet aussi resta-t-elle persuadée que l'étalon (pour être aussi musclé c'était forcément un mâle non ?) la fixait droit dans les yeux et la mettait au défi. Alors, tu peux faire faire hein ? De toute façon, t'aurais fait quoi ? Je suis trois fois plus gros que toi. Elle inspira profondément avant de détourner la tête dans un reniflement dédaigneux et faire quelques pas pour s'éloigner un peu plus, s'arrêtant à bonne distance pour tenter de nettoyer les dégâts. Il avait ruiné ses vêtements, sans parler de ses chaussures. Rien que l'idée de les nettoyer lui donnait envie de vomir. Elles allaient puer !

« Pff... je devrais dire qu'il m'a attaquée comme ça il se fera taper et papa et maman m'interdiront de revenir... »

Mais qu'elle bonne idée ! Encore mieux... et si elle foutait le bordel dans le ranch au passage ? D'une pierre deux coups. Elle serait débarrassée de cette corvée, on la plaindrait parce qu'elle aurait soi-disant essayé de faire quelque chose et ses parents ne voudraient plus qu'elle y mette les pieds. Par-fait.

« Dis moi gros tas, ça te dit une promenade en solitaire ? demanda-t-elle l'air de rien à l'étalon auquel elle jeta à peine un regard. »
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Lun 15 Jan - 23:01



liberté chérie

bang n gun & gemma

Malgré la domestication de l'animal, celui-ci reste sauvage. C'est pourquoi il faut toujours faire attention à ses réactions.

La domestication ne fait pas d’un cheval, un cheval soumis.
Elle lui permet seulement d’être attentif aux hommes.


L’étalon détestait les personnes comme cette jeune fille. Il détestait l’odeur, mais surtout l’aura qu’ils renvoyaient. Elle sentait la peur, la haine mais surtout la hargne. Des sentiments qui étaient complètement contradictoires avec les chevaux, selon lui. Mais surtout elle avait l’aura des humains qui détestent les bêtes, qui ne sont là que par obligation. Il n’en avait pas connu beaucoup dans sa vie des personnes comme ça, mais souvent elles repartaient avec la queue entre les pattes. Elles détestaient les bêtes ? Alors, il ferait tout pour qu’elles les haïssent encore plus. Il se souvenait d’une gamine un jour, qu’il avait rencontré lors d’un concours. Elle était venue, par obligation elle aussi, pour accompagner sa famille sans doute & elle était passé près de son box. Elle s’était mise à le fixer d’un œil noir pour ensuite le prendre en photo, avec flash – exprès sans doute - & avait continué. Elle riait de ses sursauts, de ses oreilles se plaquant. Mais elle n’allait pas rire bien longtemps, puisque le mâle avait fini par prendre son élan, arracher son téléphone avec ses dents & l’avait écraser du sabot. La gamine avait hurlé, pleuré pour finalement partir. S’il avait pu rire, il l’aurait sans doute fait. C’était bien fait pour elle.

Il faut se méfier des animaux, réputés pour être gentils.
Ils sont souvent ceux qui perdent rapidement pied.


Il observa la jeune fille, toujours les oreilles en arrière. Ouais non, il ne comprendrait sans doute jamais les bipèdes. Pourquoi venait-elle ici si elle détestait les animaux ? Pourquoi s’approcher de gros animaux si c’est pour finalement hurler contre eux ? Mais surtout, pourquoi venir dans un endroit boueux alors qu’on sentait le parfum ? C’est comme si on foutait une jument en chaleur dans un troupeau de mâles entiers, avec un panneau au dessus d’elle « ne pas saillir ». Ouais c’était vraiment un comble, selon lui ! C’était juste impensable, impossible. Elle puait le parfum. Enfin puer était un bien grand mot selon moi. Disons qu’elle cocottait quoi. Inintéressante. Elle était complètement inintéressante, selon lui. Même une mamie juvénile était plus marrante à regarder. Finalement, il ronfla des naseaux & recula. Là, il se mit de nouveau à trotter le long de la clôture, observant tout autour de lui & espérant réellement trouver un moyen de pouvoir s’échapper de cette prison. Il n’était véritablement pas fait pour ce style de vie. Quoique … Les sorties en concours, les flots, les applaudissements, les caresses, les récompenses, les juments à saillir … Ouais, non, tout ça, il avait vraiment apprécié. Il avait même adoré, mais maintenant qu’il avait tout perdu, il détestait cette vie de pré-retraité. Il était bien trop actif pour vivre ainsi, sincèrement.

On ne met pas un cheval de douze ans à la retraite.
Ce serait le tuer à petit feu, sans qu’il n’y puisse rien.


Le petit étalon isabelle continuait de trotter, la queue haute, oubliant quelque peu la jeune fille présente devant son paddock. Mais soudain, une voix. On venait de lui adresser la parole, alors il se stoppa net – glissant tel un cheval de reining – pour ensuite se retourner de nouveau vers elle. Il n’avait pas tout comprit, mais à l’intonation de sa voix, il comprenait qu’elle préparait quelque chose & qu’elle voulait l’inclure dans son plan. Alors, ni une ni deux, il se retrouva de nouveau face à elle, piaffant d’impatience. Il espérait réellement qu’elle allait le sortir de là, qu’ils allaient faire un tour. Alors, il gratta le sol de son antérieur, tout en la fixant avec les oreilles en avant. Il était réellement impatient de connaître la suite des évenements.
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Lun 15 Jan - 23:43
Cette bête là n'avait pas l'air méchante. Pas très futée, mais on ne pouvait pas en demander de trop à un cheval hein. Il ferait parfaitement l'affaire, se dit Gemma en regardant autour d'elle pour trouver l'entrée du paddock et mettre son plan à exécution. Elle longea la clôture, oubliant un peu sa crainte, de toute façon elle était toute crottée à présent, que pouvait-il bien faire de plus pour pourrir ses vêtements ?

Il sautillait à côté d'elle, sautillait sur place comme un enfant impatient et pendant un instant elle se laissa attendrir. Au fond, Gemma n'avait rien contre les bêtes. Enfant, elle n'avait jamais fait de mal à un chat ou un chien, simplement elle voulait tellement les caresser, plus tard les prendre en photo pour son profil Instagram, qu'elle les dérangeait. Elle était incapable de se contenir et de les laisser en paix, quand bien-même elle ne leur faisait, en effet, aucun mal.

Les chevaux ne la passionnaient pas, mais elle devait admettre que c'était triste de les voir enfermés, surtout dans leurs box. Quelle vie, pour un animal qu'elle voyait sauvage sur le chemin du ranch ! Celui dans le paddock avait au moins un peu de place pour gambader. Elle se demanda s'il était capable de sauter par-dessus les barrières, supposant que s'il avait pu il l'aurait fait, et arriva enfin à l'entrée du paddock.

La jeune fille s'arrêta un instant devant cette dernière, étudiant le mécanisme en fronçant les sourcils avant de se résoudre à soulever le loquet et faire mine d'ouvrir la porte. Soudain méfiante, elle se fit plus prudente et la garda fermée, lançant un regard à l'étalon.

« Tout doux, je vais ouvrir la porte et tu vas sortir et aller te promener d'accord ? Sans me bousculer. »

Elle ne savait pas manier un cheval, assurément, mais vu la taille et le poids de la bête elle se doutait d'une chose : elle ne voulait ni qu'il lui marche dessus, ni qu'il la fasse tomber.

« Tu sors doucement hein ? »
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Mar 16 Jan - 0:09



liberté chérie

bang n gun & gemma

Malgré la domestication de l'animal, celui-ci reste sauvage. C'est pourquoi il faut toujours faire attention à ses réactions.

La liberté est dans le coeur de chaque être vivant.
Mais les animaux sont les premiers à vouloir la goûter.


En fait, quand on y pense. L’étalon a toujours été un animal domestiqué. Il est né au Pays de Galles, dans un harem de chevaux vivant tous ensemble, mais pas sauvages. Car malgré qu’ils aient eu des centaines d’hectares pour eux, ils avaient tout de même une barrière qui les séparait de la liberté. Ils galopaient comme des chevaux sauvages, crinière au vent, mais ils ne pouvaient vivre comme eux. Ils n’auraient jamais survécu comme eux. L’Homme les a toujours aidé à survivre. Il leur apporté du foin, des grains & les rentrait quand il y avait besoin. S’il y avait eu famine ? Ils n’auraient jamais survécu. Tout simplement car ils ne savent pas cherché de l’eau, ils ne savent pas gratter la neige pour trouver de l’herbe en dessous, ils ne savent pas se cabrer pour trouver des fruits en hauteur … Ou peut-être n’en trouvent-ils pas d’utilité tout simplement. A quoi bon, puisque quelqu’un venait les nourrir chaque jour ? En même temps, je peux les comprendre. Quand on s’occupe de vous, pourquoi chercher un moyen de s’occuper de soi, soi-même ? Ce serait inutile n’est-ce pas ?

La nature a créé les animaux sauvages.
Malheureusement, l’Homme les a rendu dépendants.


Après, en étant adolescent, ou même adulte, il a été domestiqué. En fait, il n’a jamais connu la liberté, ou bien un semblant de liberté. Car quand on le lâche dans un paddock, un rond de longe ou qu’on joue avec lui dans la carrière, il imagine être en liberté, alors que ce n’est pas du tout le cas. Les lices, ou bien les barrière en métal, finissent par lui faire comprendre qu’il n’est qu’un prisonnier de plus. Qu’il n’est qu’un animal de nouveau enfermé dans un carcan. Mais il a fini par apprécié cette vie, il a fini par trouver un moyen de l’aimer. En profitant de chaque moment de sortie, en choisissant de vivre au dépend de l’Homme. C’est malheureux quand on le lit comme ça, je suis bien d’accord, mais quand on a pas le choix, hein ? On ne peux faire autrement. Finalement, il continua de fixer la jeune fille, avec un regard plein d’envie. Un bruit de loquet lui fit dresser une oreille : elle le libérait. Elle lui permettait de goûter de nouveau à la liberté, de revoir sa douce grise, de pouvoir goûter au plaisir charnel avec cette jolie jument croisé ce matin.

La liberté se mérite autant que le bonheur.
C’est pourquoi il faut la jouer intelligemment.


Alors il écouta très brièvement la jeune fille, il sentait sa peur, mais le désir de liberté était bien trop fort. Alors, ayant comprit que la porte était faussement fermée, il n’hésita pas une seule seconde. Il poussa sur ses postérieurs pour ensuite galoper vers la jeune fille. Là, sans même demander son reste, il poussa la porte déverrouillée, poussant la brune en même temps, & galopa le long des paddocks. Il se retrouva bientôt dans la cour, la queue sur le dos & galopant tout droit vers le champ de la grise. Il poussa un profond hennissement, une jument lui répondit. & bientôt le mâle était de nouveau devant la lice, la croupe de la grise à quelques centimètres de ses naseaux. On pouvait aussi voir des palefreniers sortant des écuries en panique.
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Mar 16 Jan - 0:27
Il chargea. Gemma paniqua, revit le panneau de signalisation qu'elle n'avait aperçu qu'au dernier moment en levant les yeux de son portable. Le rugissement du moteur tandis que la roue grimpait sur le trottoir, s'écorchait contre le bitume et basculait brutalement tout comme la jeune fille assise sur le scooteur. Sa main droite, encore sur le guidon parce qu'évidemment, elle avait eu la bonne idée de publier la photo, vidéo, elle ne savait même plus de quoi il s'agissait, pendant qu'elle conduisait. Sa main droite, tordue dans un angle anormal, un angle douloureux qui jetait des points de douleur blanc dans ses nerfs, si brûlants qu'elle les voyait devant ses yeux hagards. Son corps qui heurtait la chaussée, la brûlure cette fois bien réelle de bras nus traînés contre le goudron. Elle portait un croc top ce jour là, un jean moulant bien trop fin qui s'était déchiré. Ses genoux étaient encore rouges, rouge de sang après la chute, rouge de douleur ce matin là lorsqu'elle s'était habillée avant de sortir. Malgré son parfum, elle sentait soudain l'odeur de chair brûlée, tétanisée comme lorsqu'elle était tombée et n'avait pas été capable de se relever, les yeux grands ouverts et pourtant inconsciente.

Elle tomba quand l'étalon poussa la porte, bien trop fragile face à une bête d'une demi tonne. Ce n'était qu'une petite chute, comique même, tombée sur les fesses alors qu'elle faisait une bêtise de toute façon. Humiliante pour Gemma qui battit des cils en revenant à elle. Ses joues étaient humides de larmes qu'elle ne se souvenait pas avoir versées et elle les essuya rageusement, dévoilant un peu plus son oeil au beurre noir tandis qu'elle étalait sans le vouloir le maquillage si soigneusement appliqué avant de venir. Elle se releva tant bien que mal, en rage et couru après l'étalon sans réfléchir. Il s'était arrêté près d'un autre enclos, vers une jument grise. Elle-même était à côté de la brouette de crottin qu'elle avait dépassée peu avant et elle oublia son dégoût pour plonger ses deux mains dans le tas de merdre, prenant deux grosses poignées qu'elle jeta de toutes ses forces sur l'étalon. La plupart du crottin tomba à côté ou derrière lui mais quelques morceaux heurtèrent sa croupe tandis qu'elle grimaçait et essuyait ses mains sur ses cuisses, décidant que son pantalon irait à la poubelle quand elle rentrerait.

« Beurk... »

Gemma n'avait pas remarqué les palefreniers affolés.

« Hey ! Sale canasson ! Je t'ai dis d'être sage ! »  
Gemma Hernandez
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Jeu 18 Jan - 22:19



liberté chérie

bang n gun & gemma

Malgré la domestication de l'animal, celui-ci reste sauvage. C'est pourquoi il faut toujours faire attention à ses réactions.

Tout ira mieux demain, voilà mon espérance.
Tout est bien aujourd’hui, voilà l’illusion.


L’étalon isabelle ne se rendit même pas compte qu’il avait fait tomber la jeune femme. En fait, il ne se rendait plus compte de rien actuellement. En effet, seule la liberté comptait. Il était enfin libre, il était enfin parti de cette prison de bois. Il l’avait espéré toute la matinée & voilà que maintenant c’était chose faite. Le bonheur total, il avait un véritable bonheur à portée de sabot. Délicatement, il déposa ses naseaux sur la croupe de la jument, la faisant couiner, tandis que lui ne cessait de gratter le sol de son sabot. Il voulait la rencontrer, il voulait l’avoir à lui : toute entière. Les minutes passèrent, tandis que son coeur s’accélérait au fur & à mesure qu’il laissait le désir prendre possession de son corps. Il ne faisait plus attention à rien, ni même les humains qui venaient le voir, mais surtout la jeune fille qui était près de lui. Tout ce qui comptait pour lui, c’était cette jument. Cette magnifique jument grise qui n’attendait qu’une chose : porter son poulain.

L’esprit est tout le contraire de l’argent.
Moins on en a, plus on est satisfait.


Soudain, du crottin. Il sentit une odeur pestilentielle derrière lui, comme si on venait tout juste de lui faire caca dessus. Mais il se rendit bien vite compte qu’en fait ce n’était pas du tout cela, c’était seulement cette satanée jeune fille qui venait de lui jeter des excréments sur sa croupe. Alors l’étalon pivota sur ses postérieurs, plaquant ses oreilles dans sa crinière noire tandis qu’il fixait la jeune fille. Comment osait-elle ? Comment osait-elle lui salir sa si jolie robe, ainsi ? Comment osait-elle lui balancer des crottins en pleine face ? Alors sans même hésiter une seule seconde, il prit appui sur ses postérieurs pour ensuite prendre son élan & se jeter sur cette fille. Il n’était que rarement violent, mais cette fois-ci elle était aller trop loin. On ne le salissait pas impunément. Soudain, un homme se mit entre l’étalon & la jeune femme : un palefrenier, il écarta alors bras en hurlant. L’étalon ne comprit pas un mot, mais il se cabra de colère.
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Jeu 18 Jan - 22:55
Oh. Mauvaise idée. Ce fut la seule pensée qui lui traversa l'esprit lorsque l'étalon se retourna. Gemma avait réagit par instinct et sous le coup de la colère, se comportant, comme à son habitude sans craindre de conséquence. Il était rare que ses camarades de classe lui reprochent un sale coup, ils tendaient plutôt à baisser la tête et attendre qu'elle s'en aille. Elle faisait cependant face à un cheval à cet instant. Un cheval capable de la piétiner et de faire passer son accident de la route pour une égratignure en comparaison des dégâts que feraient ses sabots sur son corps mince.

Oups. Il avait les oreilles en arrière, bon signe mauvaise signe ? Pas bon du tout apparemment. Il la chargea, encore, sauf que cette fois il n'y avait pas de clôture entre eux. Elle hurla, terrifiée et voulu se jeter sur le côté, n'en ayant pas même le temps qu'un palefrenier s'interposait, sans peur, entre elle et la bête enragée. De toute façon, où aurait-elle couru ? Un cheval l'aurait rattrapée sans la moindre difficulté.

Gemma maudit une fois de plus ce fichu ranch, cet accident stupide, ces médias fouille-merde et ses parents surprotecteurs, les poings serrés tandis qu'elle piétinait le sol dans un élan de frustration. C'était fini, elle ne remettait plus jamais les pieds ici, d'ailleurs elle s'en allait tout de suite après avoir raconté comment cet affreux cheval l'avait attaquée !

« Mademoiselle, vous pourriez m'expliquer ce que vous comptiez faire en libérant ce cheval ? Et en lui jetant du crottin dessus en plus ? C'est irresponsable et dangereux ! Qu'est-ce qui vous a pris ? Nous ne tolérons pas la violence envers les animaux ici, ni ce genre de mauvaise blague. Vous allez me nettoyer tout ça et son box aussi pendant que vous y êtes, Bang N Gun mérite bien au moins ça en guise d'excuses de votre part ! Et vous le ramènerez au box après ça, si je vous reprends à faire une bêtise pareille j'appelle vos parents. Est-ce que je me suis fait comprendre ?! »

L'adolescente était muette, figée sur place face à des remontrances qu'elle avait trop peu l'habitude de recevoir. Le palefrenier avait maîtrisé le cheval et le ramenait vers son paddock en lui jetant un regard mauvais tandis qu'un homme, visiblement un notable du ranch, la réprimandait sévèrement, une main fermement serrée autour de son avant-bras pour l'empêcher de s'en aller. Elle retint une grimace, encore sensible après les brûlures provoquées par sa chute contre l'asphalte et détourna obstinément les yeux avant d'hocher la tête sans un mot quand l'homme ne fit pas mine de la lâcher.

Il lui refourgua une pelle et un balai avant de l'observer jusqu'à ce qu'elle se mette à nettoyer les dégâts, s'éloignant finalement avec la promesse qu'il repassait dans cinq minutes pour qu'elle s'occupe du box. Elle le foudroya du regard quand il lui tourna le dos et s'éloigna, se mettant finalement au travail non sans regarder le cheval de travers.

« Tout ça c'est de ta faute ! »
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Ven 19 Jan - 3:11



liberté chérie

bang n gun & gemma

Malgré la domestication de l'animal, celui-ci reste sauvage. C'est pourquoi il faut toujours faire attention à ses réactions.

Qui n’a plus d’espoir n’a plus de regret.
Les serments les plus solides ne sont que paille au feu du sang.


De la haine. Il ressentait, pour la première fois de sa vie, de la haine pour une humaine. Il la détestait du plus profond de son être. En réalité, il n’avait jamais eu affaire à des humains irrespectueux des chevaux. Bon d’accord, ils pouvaient être violents, ils pouvaient être mauvais, mais jamais ils ne lui avaient manqué de respect. Alors, il ne comprenait pas cette humaine. Pourquoi avait-elle fait cela ? Pourquoi lui avoir balancé du crottins en pleine tronche ? Etait-elle si gamine que cela ? Détestait-elle autant les chevaux que cela ? Mais alors si c’est le cas, que faisait-elle ici ? Il sentait une pointe de colère en elle, mais aussi du regret. Mais pourquoi ressentait-elle autant de regret ? Il ne la connaissait pas, mais il le ressentait. Ne dit-on pas que les chevaux ont un sixième sens, qu’ils ressentent nos émotions avant même qu’on les exprime physiquement ? Ne dit-on pas qu’ils sont des éponges ? Qu’ils ressentent autant les émotions, au point de s’y adapter & de les multiplier ? J’en suis convaincue. C’est sans doute pour cette raison que le palefrenier était intervenu : car il savait parfaitement qu’un cheval pouvait tuer un être humain s’il va trop loin. Les chevaux sont des êtres foncièrement gentils, mais ils ne demeurent pas moins des êtres vivants & surtout des animaux sauvages qui peuvent très vite devenir méchants si on les met au-delà de leur limite.

La sobriété en poésie est pauvreté.
La simplicité est grandeur.


Soudain un accoue sur le crochet de son licol le fit rapidement retomber sur terre. On venait de nouveau de le capturer. L’étalon fut dépité mais il calma très vite sa colère, pour ensuite se laisser faire docilement. Il fallait qu’il le suive sinon la punition ne se ferait pas attendre. & puis, il avait sentit que le palefrenier avait prit sa défense, il n’avait pas comprit un mot mais il l’avait comprit, alors par reconnaissance il le suivit. Un dernier regard vers la grise, un dernier hennissement & le voilà de nouveau dans sa prison de bois. Il donna un violent coup de cul, après que le palefrenier ait remit correctement sa couverture, pour ensuite se remettre à longer la lice avec ferveur. Il était déçu. Il était tellement bien avec sa petite grise, pourtant. Elle était tellement douce, tellement tendre, mais surtout elle sentait tellement bon. Il galopa un bon quart d’heure pour ensuite se coucher, se rouler – remettant sa couverture de travers ( ce qui fit crier de colère le palefrenier, mais il abandonna ) - pour ensuite se relever. Ceci fait, il s’ébroua, donna un dernier coup d’oeil vers l’écurie en hennissant, comme s’il se moquait de l’humaine, pour ensuite se mettre à brouter, comme si de rien était. Il était bien, au final, dans ce ranch.
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Sam 20 Jan - 20:35
Gemma maniait le balai avec maladresse. Il fallait dire qu'elle n'en avait jamais utilisé, à part peut-être en guise de micro pour faire rire quelques amis après une soirée arrosée. Ce n'était pas elle qui rangeait ces jours là.

Elle finit d'entasser tout ce qu'elle avait fait tomber en canardant Bang N Gun tu parles d'un nom... avec le crottin, lançant un regard dégoûté à la brouette avant de s'en éloigner prestement. Elle n'eut pas le temps de s'esquiver cependant, l'homme ou plutôt son tortionnaire, revenait tandis que l'étalon hennissait comme pour se moquer d'elle. L'adolescente fut dirigée vers le box où on lui indiqua de changer la litière, regardant l'homme lui montrer l'exemple sans retenir un lourd soupir. Il l'oeilla avec agacement mais ne dit rien, visiblement lassé de son cinéma. Vexée d'être ignorée elle croisa les bras sur son torse, refusant la fourche qu'il lui tendait.

« Je te conseille de changer d'attitude rapidement si tu ne veux pas avoir de problèmes. »

La jeune fille serra les dents avant de rouler des yeux et de prendre la fourche avec brutalité, se mettant au travail sans chercher à cacher son dédain vis à vis de la tâche dégradante. L'homme resta un peu plus longtemps, la surveillant avec raison car elle se serait probablement sauvée sans demander son reste s'il n'avait ne serait-ce que tourné le dos. Ramasser le crottin qu'elle avait éparpillé partout, d'accord, admettons, mais nettoyer le box de ce foutu canasson ? C'était abusé ! Sérieusement... Pff.

Il lui fallut un certain temps pour changer la litière et bien trop tôt ses bras la tiraient tandis qu'une douleur faisait lentement mais sûrement son apparition dans son dos. A présent couverte d'une fine couche de sueur, Gemma râlait ouvertement et à grand renfort de soupirs indignés. L'homme l'avait finalement laissée à son occupation mais elle avait déjà trop avancé pour tout planter tel quel. Elle essuya son front du dos de sa main, grimaçant en trouvant du fond de teint sur sa peau et n'osant pas regarder son reflet dans son portable. Son oeil au beurre noir était probablement parfaitement visible.

Elle vint enfin à bout de la tâche ingrate et se redressa en grimaçant, sortant du petit habitacle pour lancer un regard au cheval resté dans son paddock. Il s'était roulé et avait déplacé sa couverture sans qu'elle ne comprenne tout à fait à quoi cette dernière servait. Il devait avoir chaud avec ça sur le dos... Elle s'approcha de l'enclos à pas lents, fatiguée par tant d'efforts et récupéra la longe avec laquelle le palefrenier avait tenu Bang N Gun un peu plus tôt. Méfiante parce qu'il l'avait bousculée la dernière fois qu'elle avait ouvert la porte, Gemma attendit qu'il approche.

« Hey ! Je dois te ramener au box. Viens par là ! »

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Gemma Hernandez
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Lun 22 Jan - 18:54



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bang n gun & gemma

Malgré la domestication de l'animal, celui-ci reste sauvage. C'est pourquoi il faut toujours faire attention à ses réactions.

Quelques joies, très vite effacées par d'inoubliables chagrins.
Il n'est pas nécessaire de le dire aux enfants.


Plus le temps passait, plus il sentait le froid venir s’engouffrer petit à petit dans sa couverture. Elle flottait au dessus de lui avec le vent. S’il avait été un jeune cheval, il aurait sans doute paniquer & aurait galopé comme un dératé dans le paddock, mais ce n’était pas un jeune cheval. Il avait douze ans maintenant : il connaissait la tondeuse, il connaissait la selle, mais aussi le fait de rentrer dans son box. Soudain une brusque bourrasque vint soulever davantage sa couverture, pinçant sa cuisse à cause de la courroie & il donna un brusque coup de cul. Ca lui avait fait mal nom de dieu ! Il tourna son regard vers sa cuisse, mais heureusement cette dernière ne saignait pas. Heureusement il n’était pas blessé : qui voudrait d’un étalon blessé, sinon ? D’un étalon défiguré ? Ouais, non, ce n’était pas intéressant ! Il était bien trop beau pour être abîmé, voyons ! Finalement il s’ébroua, continuant de brouter, comme si de rien était. Il était bien là, au frais, les odeurs de juments venant délicatement à ses naseaux, les hennissements venant titiller ses tympans tandis que la boue faisait en sorte qu’il s’enfonce dans le sol petit à petit. Il dressa la tête, observant le soleil qui se couchait. Alors, son estomac fit un bruit qu’il avait oublié : c’était l’heure du diner. Alors, sans même attendre une seule seconde, il se mit à trotter le long de la barrière. Il avait faim : ou peut-être était-ce seulement une habitude ? Bonne question. Je pense que même lui n’en connaît pas la réponse.

Tout le monde pensait que c’était impossible.
Et un imbécile qui est venu qui ne le savait pas, et qui l’a fait.


Il poussa un profond hennissement, faisant comprendre son envie de rentrer. Un palefrenier lui ordonna de se taire, mais il ne le fit pas, continuant d’hennir tout en trottant. Il entendait la brouette des granulés, il entendait les sabots frapper les portes, il entendait les chevaux réclamant leur dû. Mais nom de dieu qu’on vienne le chercher, qu’on ne l’oublie pas ! Il continua d’hennir, tout en tapant le sol du pied & ruant. Il commençait à s’exciter : bon courage Gemma pour le tenir correctement. Ca reste un étalon, tout de même. Soudain, une voix. Il se retourna brutalement, posant son regard noisette sur la jeune fille. Elle était revenue ! Etait-elle là pour se faire pardonner ? Etait-elle là pour assouvir son désir ? Mais surtout, allait-elle accéder à sa requête ? Alors, sans même se poser de question, il trotta brutalement vers elle, mais non les oreilles en arrière. Il fallait qu’il fasse le gentil, qu’on le rentre facilement, rapidement. Le silence était présent, alors la jeune femme pouvait parfaitement entendre son estomac gargouiller. DONNE-MOI A MANGER ! Voilà ce qu’on pouvait distinguer dans son regard. Pas ma faute, les chevaux sont conditionnés ainsi, ils sont devenus dépendants des hommes, c’est évident. Finalement, il s’approcha de la barrière & tendis sa tête vers la longe. Rentre-moi s’il te plaît.
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Lun 29 Jan - 11:57
Le cheval était nerveux sans qu'elle ne comprenne vraiment pourquoi. Toute l'écurie s'affolait, un brouhaha naissait peu à peu dans le ranch tandis que les palefreniers faisaient des allers retours avec leurs brouettes. Elle en suivit un des yeux, un jeune homme typé hispanique, pas vraiment son genre, avant de revenir à Bang N Gun. Il trottait vers elle et Gemma recula prudemment, méfiante vu leurs échanges jusqu'à présent. Mais l'étalon s'était fait plus doux et éduqué, plongeant de lui-même la tête dans le licol qu'elle tenait à bout de bras sans savoir quoi en faire.

La jeune fille eut la présence d'esprit de le boucler avant tenir la longe d'une main serrée, focalisant sa nervosité dans sa poigne tandis qu'elle ouvrait la porte d'un geste un peu brusque. Elle n'était absolument pas sûre d'elle mais ne voulait pas le montrer aussi attrapa-t-elle la longe de sa main libre pour mieux s'imposer vis à vis de l'équidé qu'elle fit sortir du paddock. Ne s'embêtant pas à refermer la porte derrière eux parce qu'elle ne se voyait pas le faire d'une main ni maîtriser la bête avec l'autre, Gemma s'accrocha à la corde.

« Fais pas le malin toi. »

Elle les dirigea d'un bon pas vers le box de l'animal, pressée de s'en débarrasser. L'écurie semblait soudain beaucoup plus grande et la traversée lui parut interminable jusqu'à ce qu'elle trouve le fameux box sur lequel une plaque indiquait le nom de l'étalon. C'était le bon ! Soulagée, elle l'ouvrit et tira le cheval derrière elle avant de faire demi-tour. La paille n'était pas stable sous ses pieds et elle manqua de trébucher, se rattrapant à la couverture du cheval.

Gemma observa la chose, intriguée, et se dit qu'il devait décidément avoir trop chaud avec ça, décidant qu'elle allait la lui enlever en même temps que la longe et le licol. Elle ôta donc ces derniers avant de triturer la couverture, cherchant le mécanisme pour la défaire et la retirer. Concentrée dans sa tâche elle s'était calmée, soufflant à l'intention de l'équidé.

« Comment on enlève ce truc ? Tu sais toi ? »
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Mer 31 Jan - 3:48



liberté chérie

bang n gun & gemma

Malgré la domestication de l'animal, celui-ci reste sauvage. C'est pourquoi il faut toujours faire attention à ses réactions.

Je crois que nous avons plus d'idée que de mots.
Combien de choses senties et qui ne sont pas nommées.
 
La faim ne cessait de se faire sentir, mais aussi cet instinct. Un instinct qu'il ne cessait d'oublier lorsqu'il vivait près des humains. Un instinct qui ne faisait que disparaître au fil des années, un instinct de survie qui naissait lorsque les chevaux étaient poulains. Mais soyons francs, les chevaux qui naissaient chez les humains n'avaient plus cet instinct. De quel instinct parlai-je ? C'est simple pourtant. C'était l'instinct de liberté, l'instinct de survie. Car soyons honnête, cet instinct a disparu chez les chevaux domestiques. De nos jours, ces chevaux sont tellement habitués à l'Homme qu'ils ne vivent que pour lui, ils ne dorment que pour lui & ne travaillent que pour eux. Bien sûr, certains diront qu'il est le compagnon idéal, qu'il est le meilleur ami de l'Homme, qu'il est la plus noble conquête de ce dernier mais nous l'avons rendu à néant. Nous l'avons brisé en le rendant vulnérable, mais surtout dépendant de nous. Un cheval domestique ne pourrait survivre à l'état sauvage, c'était évident, puisqu'il n'a pas la manière de faire. Il ne saurait creuser dans le sable pour trouver l'eau, il ne saurait fouiller la neige pour trouver l'herbe, mais surtout il ne saurait repérer un prédateur. Mais surtout, et sans doute la chose la plus importante, il ne saurait se faire important. Il ne saurait comment défendre son territoire, comment combattre un étalon adversaire. Bien sûr, certains chevaux arrivent à s'y faire, mais c'est rare. La plupart meurent très rapidement, succombant à des blessures mortelles mais aussi à la dure loi de la liberté.
 
Le monde commence et finit sans cesse.
Il est, à chaque instant, son commencement et sa fin.
 
Une main, un ordre, une voix. On venait enfin de le faire sortir de son paddock, enfin la jeune femme accédait à sa requête. Enfin, il allait rejoindre son box pour manger, se repaître. La nourriture, c'est vraiment absolument tout ce qu'il attendait. C'est pourquoi il suivit la jeune femme avec docilité, sans réellement bouger. Ne lui avait-on pas souvent dit que la gentillesse réglait tout ? Il l'avait remarqué tout au long de sa vie domestique, tout au long d'une vie dirigée par les hommes. Finalement, la porte du box s'ouvrit & il suivit de nouveau la jeune femme. Sans même réfléchir, il plongea rapidement sa tête dans sa mangeoire. On pouvait entendre sa mastication frénétique, sa déglutition gourmande, tandis qu'il ne fit pas réellement attention à la jeune femme. Mais lorsque cette dernière voulut lui enlever sa couverture, il mit alors sa tête vers elle. Il sentait comme une hésitation chez elle, un malaise. Elle ne savait pas l'enlever, il le sentait. Alors, il mit sa bouche vers la boucle, tirant dessus. Il ne pouvait l'enlever, puisqu'il n'avait pas de mains, mais il tentait de lui faire comprendre que ces boucles en argent lui permettrait d'enlever sa couverture. Il avait hâte de découvrir sa réaction lorsqu'elle remarquerait qu'il était tondu. A mon avis, elle n'a encore jamais vu de poney tondu entièrement. Bien sûr, elle a pu sans doute remarqué son encolure tondue, mais son corps serait encore plus impressionnant à observer.
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Lun 5 Fév - 17:30
Gemma avait remarqué la série de livres sur les étagères de sa chambre. Ils appartenaient à son grand-père qui avait pensé bien faire en les mettant dans sa bibliothèque. Les aventures de l'étalon noir. Qu'est-ce qu'elle en avait à faire, d'un sale canasson ? Les seules choses qu'elle lisait, c'était les statuts Facebook de ses mille amis. Une lecture passionnante à vrai dire. Elle écrivait aussi beaucoup, des méchancetés et autres remarques dont ses victimes se seraient bien passées. Elle excellait dans l'art de rédiger des légendes désobligeantes sous les photos qu'elle prenait et des citations philosophiques sous les clichés d'elle-même. Autant dire que l'étalon noir, il ne l'intéressait pas. Celui qui mangeait bruyamment à côté d'elle non plus et elle grinça des dents. Il ne savait pas fermer la bouche pendant qu'il mâchait ?
Stupide animal.

Il l'ignorait radicalement et elle envisagea de partir en tapant des pieds, n'en ayant cependant pas le temps. Bang N Gun avait finalement relevé sa grosse tête et l'approcha de ses mains en mâchonnant, laissant tomber des miettes qui la firent frémir d'horreur. Il couvrit les boucles de bave en lui montrant le mécanisme qui gardait la couverture attachée et il lui fallut quelques minutes pour rassembler son courage et toucher le métal visqueux pour défaire les attaches. Gemma eut un haut le coeur et s'essuya prestement les mains sur la couverture en l'enlevant, encombrée par le tissu lourd et volumineux. Il dévoila une épaisseur de poil qui diminua abruptement en glissant le long des flancs de l'étalon tondu par endroits.

« Baaah ! C'est moche. T'as pas de chance mon pauvre. »

Elle ne s'imaginait pas se raser la tête. Regardant autour d'elle sans savoir que faire de la couverture elle opta finalement pour la larguer devant la porte, fermant le box derrière elle et lança un regard mitigé à l'étalon. Il n'était pas si terrible mais elle était convaincue d'une chose : elle préférait les chiens et les chats. C'était moins sale, moins puant et moins dangereux. Forte de cette résolution, elle releva bien haut le menton et se détourna du cheval. Bon débarras, elle en avait marre de ce trou à rats. Gemma n'avait qu'une hâte, se plonger dans un bain bien chaud et se débarrasser de cette sale odeur de caca.
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Lun 5 Fév - 20:18
Tout le monde se fout d'un vieux ou d'une vieille qui meurt.
A tout prendre, pour être pleuré, mieux vaux mourir jeune, en pleine gloire. (c) Michel Bussi - Nymphéas noirs.

Il n'était pas humain, l'étalon, mais il avait sincèrement l'impression de ressentir comme une certaine tension. Il avait l'impression que plus le temps passait, plus l'humaine avec qui il était le détestait. Il avait l'impression de la dégoûter plus que l'impressionner. Il ne comprenait pas en réalité. Il n'avait jamais ressentit cela auprès des humains. Il se rappelait parfaitement à quel point il avait été aimé, à quel point on l'avait admiré, mais surtout à quel point on l'avait cajolé. Mais cette humaine était différente. Il avait le sentiment qu'elle n'était pas heureuse ici, qu'elle ne voulait pas être ici, surtout. Une main froide vint toucher sa peau tondue, alors il posa un bref regard sur la petite humaine qui enlevait sa couverture. La froid prit alors rapidement possession de son corps mis à nu, tandis que ses reins se tendirent. Il ne dit rien, mais il avait le sentiment que cette couverture, il en avait besoin. En même temps, il ne pouvait rien dire vu qu'il ne parlait pas le langage humain. On pouvait surtout remarquer les quelques poils encore présents hérissés par le froid. Finalement, il remit sa bouche dans sa mangeoire pour manger.

Soudain, la jeune femme sortit de son box, fermant la porte et s'en allant sans réellement regarder l'étalon. Il leva alors la tête et s'avança vers la porte. Il sortit la tête et se mit à hennir. Il ne voulait pas qu'elle parte, vraiment. Malgré que leur rencontre n'avait pas bien commencé, malgré qu'ils ne se soient pas bien entendus dés le départ, il voulait qu'elle reste. Pourquoi ? Car il avait cette sensation d'avoir besoin d'une présence. Il avait besoin de la présence humaine auprès de lui. Il avait toujours eu ce besoin. Il se souvenait de la première fois où il avait été séparé de sa première propriétaire : il avait hennit tout le chemin, tapant dans le van pour qu'elle revienne, mais finalement tout avait disparu. Il avait eu mal. Il avait réellement souffert. Puis sa seconde propriétaire était apparue, mais c'était différent. Il avait le sentiment que cette dernière ne lui correspondait pas, que leur lien n'allait pas exister. Alors qu'avec cette humaine, malgré leur déboire, il avait l'impression qu'il pourrait se lier. Il ne savait pas pourquoi, mais il voulait y croire. C'est pourquoi il continua d'hennir, tapant dans la porte de son box. Si bien que le gond sauta et la porte s'ouvrit. Il pencha la tête sur le côté, les oreilles en avant. Mais sans hésiter, il poussa la porte et sortit dans la cour. Mais cette fois-ci, il trotta pour se retrouver derrière la jeune femme. Et là, il se mit à la suivre, docilement, en tendant la tête vers sa main. Reviens ...
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Sam 10 Fév - 19:03
Gemma surfait sur Instagram sans même regarder où elle allait, habituée à consulter son portable tout en marchant. En conduisant même à une époque, mais l'accident lui avait fait passer l'envie de ne pas avoir les deux mains sur le guidon et les yeux sur la route. De toute façon ses parents ne lui avaient pas racheté de scooter depuis. Elle double cliqua sur une photo d'une fitmom qui faisait des étirements avec son adorable bambin et lorgna un instant le beau visage d'un chanteur à succès avant de twitter qu'elle espérait bien être aussi sportive et fusionnelle avec ses enfants plus tard. En quelques secondes elle avait été retweetée et sourit, satisfaite. Sa popularité sur internet définissait sa valeur et elle se réjouissait à chaque fois que celle-ci était positive. Peut-être devrait-elle se lancer sur Youtube, faire des pranks... Bonne idée, répéter ce qu'il s'était passé avec Bang N Gun aujourd'hui et filmer ses méfaits dans tout le ranch...

Un cheval hennissait quelque part sans qu'elle ne s'en préoccupe, incapable de reconnaître la voix de celui qu'elle avait rencontré ce jour-là. A part l'agacer, les équidés ne faisaient pas grand chose et Gemma faisait de son mieux pour les ignorer. Elle glissa plutôt son portable dans sa poche et continua à marcher d'un bon pas. Le son d'un cheval au trot dans son dos ne l'alerta pas, elle s'était habituée à les entendre marcher dans le ranch et surtout à leurs allers-retours dans les écuries, n'y faisant donc pas attention. Mia (son pseudo) était déjà assez connue sur les réseaux sociaux, une chaîne Youtube n'aurait pas trop de mal à démarrer si elle en faisait la publicité sur tous ses comptes. Avec un peu de chance elle rencontrerait même ses youtubeurs préférés ! Elle s'imaginait déjà, reconnue pour ses farces de qualité, sa beauté, sa répartie... Ah, voilà quelle été sa destinée !

La jeune fille sentit soudain quelque chose de doux contre sa main et sursauta brutalement, découvrant avec horreur un cheval près d'elle. Elle s'écarta dans un cri de terreur, trébuchant et manquant de s'effondrer par terre sans tout de suite reconnaître le canasson qui s'en prenait à elle. Bang N Gun ? N'en serait-elle jamais débarrassée ? Elle recula encore un peu, horrifiée.

« Qu'est-ce que tu fais là ? Laisse moi tranquille, je vais encore avoir des problèmes ! »

Après un instant de réflexion elle s'exclama, paniquée.

« UN CHEVAL S'EST ECHAPPE ! »

Avec un peu de chance les palefreniers rappliqueraient et le ramèneraient au box. Cela n'y manqua pas et bientôt quelques cavaliers et palefreniers arrivaient, cherchant à attraper l'étalon qui n'aurait pas du être en liberté.
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Dim 11 Fév - 22:56
Je n’ai jamais eu aussi envie de tout plaquer, disait Newt. De partir en sifflotant et d’aller faire la bise au Griffeurs


Il était là, tout trottinant derrière la bipède. Il ne savait par pourquoi, mais il appréciait réellement le présence de cette dernière. Pourtant, elle était tout le contraire de sa propriétaire, mais il s'était attaché à elle. Pourtant, elle avait été mauvaise avec lui. Elle ne l'aimait pas, il le ressentait au plus profond de son être, mais il avait besoin de sa présence. Il avait besoin de la sentir près de lui, de sentir ses caresses, mais surtout d'entendre sa voix. Elle était différente de toutes les autres. C'est peut-être pour cette raison qu'il l'appréciait. Car oui, soyons francs, il l'appréciait réellement. Il appréciait ses injures, son ton froid mais surtout sa façon d'hésiter à le toucher. Pourtant, la plupart des chevaux auraient fait en sorte d'éviter de tels bipèdes, ils seraient partis depuis bien longtemps, mais lui non. Lui, il voulait la connaître davantage. Il voulait en savoir plus sur elle, il voulait connaître ses habitudes, il voulait connaître ses limites, ses peurs, ses envies, ses joies, tout en réalité. Il voulait tout connaître d'elle et il ne savait même pas pourquoi. Il avait souvent entendu qu'il était bien trop gentil, bien trop doux, mais c'était différent de cela. Il était simplement un étalon curieux de tout, un être qui voulait connaître ce qui l'entourait. L'isabelle avait toujours été ainsi, en vérité. Que ce soit durant sa tendre jeunesse ou tout simplement durant ses années de compétition. C'est peut-être pour cette raison que sa propriétaire l'appréciait tant.
Soudain, la jeune femme sursauta et hurla de terreur, faisant sursauter aussi l'étalon. Il resta là, à la fixer, les oreilles en arrière sans véritablement comprendre ce revirement de situation. Pourquoi réagissait-elle ainsi ? Il n'était pourtant pas là pour l'embêter. Il voulait simplement la suivre pour mieux la connaître. Il voulait simplement la suivre pour qu'elle l'apprécie à sa juste valeur, mais non. Elle le détestait, c'était officiel. Il sentit comme une pointe de tristesse dans son petit coeur, tandis qu'il laissait les palefreniers mettre sa longe avec déception. Il ne se débattrait pas. De toute façon, elle ne voulait pas de lui. Alors, il ne dirait rien. On le tira en arrière, il suivit. Il jeta un dernier regard en arrière pour finalement baisser l'encolure et suivre le palefrenier. Ce dernier le mit avec délicatesse dans son box, lui remettant sa couverture pour la nuit et lui caressa l'encolure avec encouragement. Mais il s'en moquait. Elle le détestait, il ne voulait pas de ça pourtant. Il ronfla des naseaux pour finalement se mettre au fond de box, la tête basse, réellement triste. Il n'aimait pas quand les bipèdes le haïssaient, il n'était pas né pour cela.
E.N.D
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