Bienvenue dans le ranch familial. Que tu sois un humain travailleur, un cheval domestique ou même sauvage, la porte est grand ouverte.
 
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Clarissa A. Wells
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Clarissa A. Wells
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Dim 11 Mar - 11:38
Je me réveille en sursaut, haletante et tout en transpiration. Une larme coule le long de ma joue tandis que je soupire.
*Ce n'était qu'un cauchemar, respires*
Je me répète ces mots à plusieurs reprises, jusqu'à ce que je sente mon rythme cardiaque ralentir et ma respiration revenir à la normale. Je tourne la tête vers le réveil qui indique 5h du matin, je sais déjà qu'il me sera impossible de trouver le sommeil. Alors je sors de mon lit, attrape des vêtements au passage et file prendre une douche. L'eau à au moins l'effet de chasser les images de l'accident et de l'annonce du décès de mes parents. Je n'irais pas jusqu'à dire que cela m'arrive souvent, mais sincèrement ce n'est pas le genre de choses qu'on oublie du jour au lendemain.
Il est encore tôt mais je décide de prendre mes écouteurs et un roman avant de sortir de la maison. Je n'ai croisé personne et c'était tant mieux. Je mets mes écouteurs dans mes oreilles et active la musique de mon téléphone en mode aléatoire avant de me diriger vers les écuries. S'il est trop tôt pour nourrir ou faire les box, je peux tout de même m'installer et lire un peu. Je me dirige vers l'aile A, les chevaux du ranch sont un peu plus habitués à mes visites nocturnes, restant la plus discrète possible avant de m'installer sur une couverture, entre deux box. Je garde mon roman dans les mains sans l'ouvrir, préfèrent fermer les yeux et laisser la musique m'envelopper avec l'odeur des écuries. C'est le meilleur calmant au monde...
Clarissa A. Wells
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Seiya
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Dim 1 Avr - 13:15
J'ouvre les yeux, encore une fois. Pour changer, tiens. Les heures passent, aussi lentement que des jours entiers. Quand le soleil viendra-t-il une nouvelle fois éclairer ma robe ébène ? Quand pourrais-je cesser de fixer ces chevaux endormis paisiblement, pendant que moi, je souffre ? Quand pourrais-je observer de tout mon soul les humains, sans craindre de ne pas les voir ? Quand l'aube arrivera, et que la Lune s'en ira. Mais elle est encore là, bien qu'elle descende lentement. Je me réconforte en la fixant. Elle, au moins, n'a pas changé, et ne changera jamais. Contrairement à ma vie, si aléatoire. Je me tourne et me retourne dans mon box, bien trop étroit à mon goût. Les prairies, les galopades ivres de liberté sont loin désormais. Vive ces quatre murs de 10m2 ! 

Alors que je m'abreuvais tranquillement, un bruit de pas me parvient. Quoi ? Un Homme ?! Je reste dans mon repère, et attends que le cliquetis des bottes cesse. Je regarde les stalles voisines, mais aucun de mes compagnons de fortune ne prête attention à l'énergumène qui se balade chez nous. Ils ronflent encore, et les bruits désormais familiers d'un sabot claquant contre le sol, le souffle serein d'un cheval à quelques mètres de moi m'apaise. J'inspire profondément et passe ma tête par-dessus ma porte. Une femme, emmitouflée dans un bout de tissu est absorbée par une chose que je ne vois pas. Les Bipèdes ont vraiment des lubies très particulières, de rester dans une écurie, au lieu d'être bien tranquilles dans leur chez-soi ! Cependant, je préfère guetter cet individu très stressant au lieu de m'interroger sur leurs existences hors du commun. Mon souffle court fait énormément de bruit, et je crains qu'il me fasse repérer. Comment ne pas paniquer quand un Humain se situe près de moi ? Très près de moi ? Trop près de moi ?
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Clarissa A. Wells
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Mar 3 Avr - 17:53
Je soupire longuement, tentant de contrôler ma respiration qui reste rapide. Ma poitrine se soulève en rythme, je sens les battements de mon coeur et mon sang qui pulse dans mes veines. Nouveau soupir.
Je finis par ouvrir les yeux, observant les box devant moi. Malgré la pénombre j'arrive sans difficulté à discerner les courbes des chevaux du ranch. Certains sont nés ici, avec l'aide de mon père. Non, je ne dois pas penser à cela maintenant sinon les larmes vont recommencer à couler, et je ne le souhaite vraiment pas. Je pose mon livre à côté de moi et me concentre sur les bruits et les odeurs environnantes.

Tout est familier, tout est silencieux. Enfin presque.
J'entends un bruit plus inhabituel, ce qui me fait immédiatement froncer les sourcils. Je suis loin d'être de nature inquiète mais étant dans les soins vétérinaire certains bruits m'alerte plus que d'autres.
J'écoute plus attentivement, le bruit ne semble pas venir des box à proximité mais de plus loin. Mon regard passe de box en box, guettant le moindre signe de la part de nos équidés.
Après plusieurs minutes je finis par me lever, faisant quelques pas, restant bien au milieu de l'allée et faisant un minimum de bruit, je ne désire pas réveiller les autres chevaux.
Mon regard se poser vers le box d'un nouveau pensionnaire, ou plutôt d'une. Celui d'une jument. Seiya. Celle-ci semble bien nerveuse, d'après ce que j'ai cru comprendre elle ne semble pas très à l'aise en notre présence, chose que je peux comprendre. Changer de lieu de vie n'est pas facile pour tous et peu également être très stressant. Je ne connais pas son histoire, mais son comportement en dit long.
Je me mets face à son box, tout en étant à bonne distance afin de ne pas l'effrayer et de lui laisser le temps de m'observer à son tour. Je l'observe, analysant son état afin de vérifier qu'elle n'est pas en danger.
Une fois cette certitude faite, je me pose dos au mur face à la porte de son box, et je m'assoie tout en la regardant.
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Seiya
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Jeu 5 Avr - 16:26
      Je panique. Je pense qu'on pourrait même sentir les battements de mon cœur, qui saute contre mon poitrail. Qui est celui qui a inventé la peur ? Sait-il seulement qu'on peut en mourir ? Je ne peux même plus bouger, voire respirer. Ou, si, mais c'est si bruyant qu'elle s'en rend compte. J'entends avec désespoir ses bottes claquer contre le sol dur, comme elle se rapproche. C'est discret, si discret qu'aucun de mes camarades n'entend, tous dorment. Même les juments. Même les êtres que je déteste, mais moins que les Hommes. Je voudrais seulement qu'on attire l'attention de l'Humaine, pour qu'elle parte en courant, loin de moi. 

     La Femme s'approche, et me fixe, avec attention. Je reste immobile. Mais c'est inutile de le préciser, mes jambes sont ankylosées, comme tout le reste de mon corps. Sauf mes oreilles. Je ferme les yeux quelques instants, priant pour que ce ne soit qu'un mirage, pour qu'elle ne soit plus là à mon retour, pour que je puisse retourner à ma solitude. Elle est supportable, au moins, ma solitude. Et puis, elle ne me stresse pas. Je suis sereine en sa compagnie. Mais voilà que les Hommes ont débarqué, et que je me suis fait stupidement attrapée. Si seulement je n'avais pas été là-bas, si seulement ... Bon. Seiya. Rien ne sert de se lamenter sur le passé, c'est fini. Concentre toi plutôt sur ce qui se passe en ce moment. 

      Elle s'assoit, face à moi. La boule d'angoisse qui s'était formée dans ma gorge descend doucement. Elle n'est pas disparue.  Mais elle est devenue plus agréable à porter. Disparaitra-t-elle seulement un jour, un jour en étant en compagnie des humains ?

                Je soupire plus profondément. Je tente de me rassurer, d’enlever cette trouille qui me colle à la peau, depuis mon ancien propriétaire. Elle n’a pas l’air méchante cette Dame, rien dans sa tenue me prouve qu’elle va me sauter dessus dans dix secondes, elle ne tient pas de licol ou de cravache à la main. Non. Et puis, ses yeux brillent d’une douce lueur, une lueur qui me dit qu’elle est gentille. Mais rien de tout ça ne suffit à me rassurer. Alors, je pousse un léger geignement, ni trop fort pour que les autres entendent, ni trop bas pour qu’elle ne le décèle pas. Je veux qu’elle entende, je veux qu’elle comprenne que j’ai peur.

Mais les Humains savent-ils communiquer avec les chevaux ?
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Clarissa A. Wells
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Sam 16 Juin - 21:28
Je reste là, face à elle, attentive à tous ses gestes et prenant bien garde à ne pas faire le moindre mouvement.
Pour être née ici, je peux dire que j'en ai vu défiler des chevaux. Certains doux comme des agneaux alors que d'autres étaient de véritables furies! Mais si on veut être un bon cavalier, il faut savoir se faire à chaque monture. Car c'est dans ce sens que ça fonctionne et non l'inverse, sauf que beaucoup de gens ont tendance à l'oublier...

Seiya semble réfléchir à plein régime. La lumière est faible dans les écuries, comme il est encore très -trop- tôt cela n'a rien d'étonnant. Mes yeux s'habituent à cette pénombre, l'habitude des lieux -et donc les repères- fait que je peux me concentrer sur certains détails.
La jument me paraît moins tendue, mais toujours loin d'être sereine. Comment l'en blâmer? Elle ne doit pas voir beaucoup de gens débarquer dans les écuries à cette heure si après tout. Je l'entends lâcher un soupir, et je ne serais dire pourquoi mais cela me fait légèrement sourire.

J'adore les cours de l'école, la spécialisation équestre est une évidence à mes yeux. Mais au delà du physique, c'est bien le psychologique qui reste le plus complexe.
Je ne peux que me questionner sur le passé de cette jument, que lui est-il arrivé pour qu'elle craigne ma présence de cette façon? Pas une rencontre avec un collègue sympathique en tout cas...

Je soupire à mon tour, imperceptiblement, car je sais combien certains peuvent être négligeant voir violents avec les chevaux. Je ne m'y ferais jamais.
Seiya émet un léger bruit, un geignement à la fois discret et audible qui me fait frissonner.
Je reste assise ou je suis, cherchant le regard de la jument. Laissant échapper entre mes lèvres, comme un souffle.

"Qu'est-ce qu'on a bien pu te faire ma belle? Quoi qu'il en soit tu n'auras plus rien à craindre dorénavant..."

Cette phrase sonne comme une promesse, je sais qu'elle ne peut en saisir le sens mais les chevaux sont sensibles aux intonations, comme aux sons. Néanmoins je sais qu'elle n'a rien à craindre, mon père a instauré une règle très simple mais stricte dans son ranch. Une règle qui tourne autour d'une seule chose, simple mais pas évidente pour tout le monde: le respect!


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Dim 17 Juin - 21:15
Pourquoi ne part-elle pas, quand elle comprend que j'ai peur ? Enfin, si elle comprend, parce que les Hommes n'ont pas la réputation d'être très futés et respectueux des chevaux. Enfin, ce sont les rumeurs qui courent chez les sauvages, mais en voyant cette Fille, je ne peux que m'interroger. C'est vrai, son visage n'est pas crispé, elle a même un léger sourire sur le bout des lèvres, c'est pour dire. Ce n'est pas comme chez mon ancien chez-moi. Heu … Réflexion faite, ce n'était pas chez moi, là-bas, c'était simplement un hébergement, contre mon gré. 

C'est vrai, qu'ici, c'est mieux. Pire que les prairies bordées des rivières, pire que de pouvoir vivre comme bon nous semble. Mais mieux que les boxes si étroits qu'on pouvait à peine se retourner, où une forte odeur de crottin régnait, où la lumière du soleil ne nous éclairait seulement lorsqu'on allait travailler. Où les seules fois où on nous touchait, c'était pour nous frapper. Alors, peut-être, que cette dame, elle essaie de m'amadouer, de me faire croire qu'ils sont adorables dans ce ranch, qu'on est presque libre. Pour au final nous planter un couteau dans le ventre, et nous tuer à la tâche. 

    Alors que la boule remonte dans mon estomac, suite à mes douloureux souvenirs, j'entends la Bipède babiller de leur langage si particulier. Je ne comprends rien à ce qu'elle me raconte, mais le son de sa voix me berce un peu. C'est doux et tendre, sans aucune once de méchanceté. Non ! Seiya ! Reprends-toi ! Ils t'embobinent ma belle ! Ils ne sont là que pour notre malheur ! 

    Je renâcle, secoue la tête de droite à gauche, de haut en bas. Mes sabots frappent le sol ramolli par l'épaisse couche de paille. Là. Maintenant. J'ai besoin d'espace, j'ai besoin de sentir le vent soulevant ma crinière, la brise insufflant un peu chant dans mes oreilles. Je fais des tours dans mon box, je rêve du paddock, même s'il est renfermé, c'est bien; c'est mieux que le box. Je n'en peux plus, mon souffle se fait court, ma respiration saccadée.
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Clarissa A. Wells
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Lun 18 Juin - 22:36
Je reste là, ne pouvant détacher mon regard de la silhouette sombre de la jument. Plus je la contemple et plus je suis persuadée qu'elle n'a pas une bonne expérience avec l'être humain. Cela m'étonne? Franchement je mentirais si disais que oui. La connerie humaine n'a pas de limite et dieu seul sait ce dont certains sont capables.
Je secoue la tête, ne préférant pas y penser.

Dehors il fait encore sombre, le soleil va se lever d'ici une heure ou deux tout au plus. J'ai peur de rendre cette jument encore plus inquiète si je reste là à l'observer alors qu'elle est prise entre 4 murs. Une petite idée commence à me trotter dans la tête. Je commence donc à me relever lentement, gardant constamment l'oeil sur Seiya.

Elle s'agite dans son box. Je n'ai pas envie de la laisser dans cet état, autant pour elle que pour les autres chevaux. Je m'approche d'elle avec lenteur, marmonnant tout et n'importe quoi juste pour faire entendre le son de ma voix, prenant bien garde a ne pas mon montrer intrusive ou agressive comme le serait un prédateur.
Une fois devant son box, j'attrape le licol qui est fixé à côté de sa porte et attends sa réaction. Je n'ai qu'à tendre la main pour ouvrir la porte mais je n'en fais rien. C'est a elle de décider.

J'ai en tête de l'emmener dans un espace plus grand pour qu'elle se sente moins oppressée, mais pas trop pour ne pas qu'elle me fuit. Je ne compte pas lui grimper sur le dos, juste lui montrer qu'elle peut être en notre présence sans en souffrir. Le corral sera parfait pour une première tentative, elle aura de l'espace si elle souhaite être loin de moi. Ne pourra pas s'échapper, donc pas de risque de la brusquer en la rattrapant. Si l'idée vient de moi, ça sera belle et bien son choix de me suivre ou de me fuir.
Clarissa A. Wells
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Seiya
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Mer 20 Juin - 14:04
J'ai peur. Non ! Je suis terrorisée ! Les mauvais souvenirs peuvent vous casser une vie, c'est fou à ce point là ! Et c'est alors, que comme dans un cauchemar, je la vois se lever. Elle prend appui sur le mur, et ne me quitte pas des yeux. Cela peut être rassurant comme déstabilisant, mais je choisirai plutôt la seconde option, étonnamment. Je ne cesse pas mon manège, alors qu'elle s'approche de moi. Elle marche, murmure des paroles encore inaudibles pour mon langage. 

Cinq pas. Je tourne, je tourne, et je tourne encore. Je souffre, je panique, je gémis. 
Quatre pas. Je lâche un hennissement, sans penser à mes pauvres camarades qui ne songent qu'à dormir pour leur part. 
Trois pas. Un de mes voisins ouvre un œil, s'approche de la porte de son box, sans doute intrigué par le danger qui est imminent. Enfin, mon danger. Le monstre qui s'approche de moi. 
Deux pas. Il secoue légèrement la tête, et se réfugie dans l'autre coin de son refuge, couchant les oreilles, et me lançant un regard noir. Il pense que je suis une froussarde. L'esprit de famille que j'avait connu dans ma mini-harde n'est pas donc convenu partout. Une lueur démone brille dans mes yeux plus sombres que le Styx, mais je ne veux pas de sa pitié, finalement. 
Un pas. Elle lève le bras, et je me réfugie au fond de mon box. Une fine pellicule de sueur s'était collée à mon encolure.
Zéro. J'arque mon cou, et me baisse, l'implorant du regard. J'ose lever les yeux, mais je la vois, avec un licol à la main. Contrairement aux Hommes d'avant, elle ne tient pas une cravache dans l'autre. 

     Après une longue réflexion mêlée de tremblements, de couchage d’oreilles, d’interrogations quelconques. Je croise le regard de la Femme, et ne sent aucune méchanceté dans son regard, mais ils sont bons acteurs ! Toujours prêts à donner le moindre coup, à la moindre erreur de notre part. De ma part ! Parce qu’au final, ces dizaines de chevaux qui cohabitent avec moi, ils n’ont pas peur d’Eux. Ils les aiment. Rien qu’à entendre l’intonation dans leurs voix toutes guillerettes, toutes joyeuses. Toutes respectueuses à leur encontre ! Sottises, sacrilège ! Leurs pauvres cerveaux étaient embrumés !

À moins que … Qu’ils n’aient raison … Non ! Ce n’était pas possible ! Les Hommes ne pouvaient pas être sympathiques ! Mettant fin à mon débat personnel, je décide de m’avancer. Tout doucement, toute crispée, attentive au moindre geste de sa part. Mais rien ne bouge, elle semble s’être transformée en statue. Me voilà à quelques centimètres de la porte en bois massif. J’esquisse un mouvement d’avancée, priant pour que mon espoir n’ait pas été ridicule. Cela ravivera à jamais ma peur des Bipèdes, c’est sûr. Déjà qu’elle, qui ne fait pas un quart de mon poids, m’effraie, je ne m’imagine même pas devant un gros cow-boy affreux.

Ses yeux verts luisent dans la pénombre, comme ceux des félins que je croise parfois. Ceux qui se frottent contre tout ce qui reste un minimum stable, ceux que j’ai souvent vu en train de chasser une pauvre souris égarée. Mais ils ne brillent pas d’une lueur prédatrice, non ! On ressent une profonde interrogation dans son esprit, un désir de bien faire. Je lâche une profonde expiration, pour user ma boule de nerfs qui, décidément, aime bien me titiller, ce matin, et avance mes naseaux ébènes. Adviendra que pourra !
Seiya
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Clarissa A. Wells
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Jeu 28 Juin - 22:48
Je ne retiens pas ma respiration mais laisse passer l'air entre mes lèvres, une respiration régulière, posée même. Certains chevaux sont de véritables éponges et plus il y a du stress autour d'eux, plus ils stressent eux aussi. Je n'ai pas besoin de lui rajouter ça en plus, elle est déjà hypertendu et cela me fend le coeur... Qu'est-ce qui a bien pu lui arriver pour qu'elle en vienne a craindre les humains comme ça? Je ne suis même pas certaine de vouloir en connaître la réponse.

Je la vois faire un pas, sortir de la pénombre du fond de son box. J'attends, la laissant décider, lui laissant le choix mais surtout le temps. Il me semble qu'elle en a besoin, si je me précipice sur elle et fait les choses trop rapidement ça sera pire encore. Et je ne le souhaite vraiment pas.

Elle me rappelle ces chevaux sauvages capturés à l'ancienne, dresser comme des chiffons et qui craignent l'homme plus qu'ils ne le respectent. On en a vu des comme ça arriver aux écuries, mon père a toujours la même réaction lorsqu'il voit un cheval devenu fou sous la sauvagerie humain: il maudit l'espèce humaine.
Qui est l'animal entre les deux?

Mais l'heure n'est pas à ce débat, plutôt au travail avec cette jument, avec Seiya. Je lui laisse le temps, je ne compte pas les minutes qui passent avant qu'elle finisse par être à ma porté. Elle expire, s'approche encore.
Très lentement je lui tend la main, paume ouverte, sans toutefois la toucher mais lui laissant le loisir de me sentir, de prendre le premier contact.

Une fois sa première réaction passée, je la préviens de mon geste puis ouvre doucement la porte, me tenant dans l'encadrement sans entrer dans son box, lui laissant son espace, ne l'envahissant pas. Je lui montre le licol, l'invitant à venir faire un tour dehors. Jugeant sa réaction avant de lui mettre le matériel de cuir et de la mener avec douceur jusqu'au corral.

(désolé le dernier paragraphe est flou, c'est pour te laisser réagir et avancer un peu. Je reprendrais mes gestes en fonction de ta réaction dans la prochaine réponse ♥️)
Clarissa A. Wells
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